Histoire de politique
Consultez votre courrier.
Disculper la reine Jennah afin qu'elle puisse assister au sommet.
- Retrouver Kasmeer.
- Prendre part à la fête.
- Trouver le ministre véreux sans éveiller les soupçons.
- Parler à Kasmeer.
- Parler au ministre Arton.
- Rassembler des preuves incriminantes contre le ministre véreux.
.
- Suspicion
- Parler à Kasmeer.
- Confronter le ministre véreux.
- Rejeter la déclaration corrigée du ministre.
- Réfuter la déclaration finale du ministre.
- Réfuter la déclaration du ministre.
- Parler d'Anise avec Kasmeer.
- Parler à Anise.
- Utiliser les preuves d'Anise pour faire taire le ministre véreux.
Une fois dans l'instance, le joueur doit établir qui diffuse les rumeurs concernant la reine sans éveiller un niveau de suspicion trop élevé chez les autres invités, représenté par la barre de progression située en dessous des objectifs. Si la barre se remplit au maximum, le joueur est "expulsé" de la fête, où il peut néanmoins se réintroduire grâce un enchantement d'Anise. Il devra néanmoins recommencer l'ensemble de ses interrogatoires.
Afin d'éveiller un minimum de soupçon, le joueur doit faire des choix de dialogue précis. Si le joueur pose les mauvaises questions, il n'obtiendra pas les informations désirées et fera augmenter le niveau de suspicion. S'il choisit les bonnes questions, Kasmeer l'encouragera à continuer son enquête en posant des questions supplémentaires.
- Une seule fois par personnage :
- Alliés
Avant de participer à la fête en compagnie de Kasmeer Meade[modifier]
- Kasmeer Meade
- Laissez-moi vous mettre un peu au parfum.
- La reine Jennah ne peut participer à la rencontre. Elle est accusée d'avoir conspiré avec Scarlet, et son audition a lieu le même jour.
- Quelqu'un ment, et nous allons devoir trouver qui.
- Dès que nous le saurons, nous pourrons contraindre cette personne à revoir ses déclarations.
- Nous devons parler à tous et trouver des indices afin de prouver l'innocence de la reine. Une fois que nous tiendrons le cerveau de l'affaire, nous passerons à l'action.
- Mais prudence. Ces gens sont méfiants et susceptibles. Si vous les brusquez, ils se refermeront comme des huîtres.
- S'ils s'aperçoivent que nous compromettons leur plan, ils nous feront dégager d'ici, et nous aurons fait tout cela en vain.
Ils vont nous présenter près des marches.
- Bien. Allons-y.
En se présentant à la fête en compagnie de Kasmeer Meade[modifier]
- Héraut
- Hum. Et voici le commandant du Pacte, mais est-il nécessaire de présenter cette figure connue de tous ?
Et à ses côtés, voici dam... hum, oui, voici Kasmeer Meade.
- Kasmeer Meade
- (souffle) Tâche de t'accrocher, Kas. Tu peux le faire. Aie confiance en toi, comme Jory.
- Comtesse Anise
- Kasmeer ! Par ici. Allons, pas la peine de faire cette tête.
- Bonjour, ma chère Kasmeer. Ne vous souciez pas de ce que peut dire la valetaille. A mes yeux, vous serez toujours noble.
- Kasmeer Meade
- Comtesse Anise. Voilà qui est direct... et très attentionné. Mais je me sens tout sauf noble.
- Comtesse Anise
- Alors nous devons y remédier ! La noblesse n'est pas une question de sang, comme on le pense. C'est une question de choix.
- Votre retour en grâce peut se jouer ici. Si vous flairez les mensonges aussi bien que vous le dites...
- Enfin, disons que j'ai bon espoir de prouver à la reine que votre valeur n'est pas entachée par l'histoire de votre père.
- Kasmeer Meade
- J'espère simplement pouvoir me rendre utile, Comtesse.
- Allons bon... D'accord, tâchons de passer leurs propos au crible. L'un de ces ministres est en train de mentir au sujet de la reine.
En discutant du plan à suivre avec Kasmeer[modifier]
Passez devant, je vous suivrai discrètement. Les gens sont plus susceptibles de parler avec vous qu'avec moi. Nous ferons le point de temps en temps, et je vous ferai part de mes observations.
- Pouvez-vous me rappeler ce que nous faisons ici ?
- Bienvenue dans les intrigues politiques du Promontoire divin. Je suis désolée de vous entraîner là-dedans, mais je m'en sortirai mieux si vous êtes à mes côtés. Je suis encore une sorte de paria au sein de la noblesse ici.
- Vous avez parlé de rumeurs ?
- Oui, c'est ridicule. Quelqu'un prétend avoir vu la reine en plein rendez-vous secret avec Scarlet au beau milieu de la nuit. Et sous un pont, qui plus est.
- Ils ont des preuves ?
- Ils n'en ont pas besoin. Ils disent avoir entendu la reine Jennah offrir son soutien à Scarlet ainsi que les plans des factionnaires mécaniques.
- Il leur suffit de ternir sa réputation et de semer le doute.
- Exactement. Ça remet en cause son autorité. Elle ne peut donc pas partir tant que cette affaire ne sera pas résolue.
- Et pourquoi pas ?
- Les ministres qui sont derrière tout ça vont profiter de son absence pour retourner le peuple contre elle. Ils tentent sans arrêt de s'emparer du pouvoir. Elle doit rester vigilante en permanence.
- Donc, nous devons trouver la personne qui répand les rumeurs pour désamorcer la situation ?
- Nous ne devons pas seulement la trouver, nous devons la discréditer.
- Comment faire ?
- Nous allons faire ça à l'ancienne, en écoutant les conversations et les rumeurs. Nous profiterons de la fête pour rassembler des informations qui nous mèneront au coupable. Vous, vous vous mélangerez à la foule, et moi, j'identifierai les menteurs.
- Vous identifierez les menteurs ?
- Mon talent en la matière semble s'améliorer. J'ignore comment, mais je peux parfois déterminer si les gens mentent. Surtout s'ils ne sont pas très doués pour ça, ou si le mensonge est flagrant.
- Alors restez près de moi. Allons-y.
- Comptez sur moi.
En s'approchant de Canach et de la comtesse Anise[modifier]
- Canach
- Ne vous méprenez pas, Comtesse... je vous suis très reconnaissant de m'avoir embauché et de vous être montrée si généreuse.
Mais je ne cerne pas bien les raisons qui vous ont poussée à me traîner à cette soirée.
- Comtesse Anise
- Hmm ?
- Canach
- (soupir)
En discutant avec la Comtesse Anise[modifier]
Profitez de la fête et n'hésitez pas à vous mêler et vous présenter aux convives. Excusez-moi, je...
- Je vois que vous êtes occupée. Nous discuterons plus tard.
En discutant avec Canach[modifier]
Attention... Vous ne devriez pas vous montrer trop familier avec les employés.
- Que faites-vous là ?
- Je travaille ici. Je suis le garde du corps d'une comtesse. C'est un peu plus reluisant que ce que je faisais il y a peu, je dois dire.
- Vous voulez dire... regarder le plafond d'une cellule ?
- Oui, et merci de me le rappeler avec autant de subtilité. Techniquement, je suis toujours prisonnier. Sauf que maintenant, il y a du velours à mes barreaux... mais ne vous y fiez pas : la liberté, ce n'est pas encore pour maintenant.
- Alors vous appartenez à la comtesse, maintenant ?
- C'est un peu rude. Non, disons plutôt que la prison me prête à la comtesse. Tant que je me comporte en bon soldat, elle me garde avec elle et je n'ai pas à retourner derrière les barreaux.
- Vous allez vous tenir à carreaux ?
- Absolument. Je ne suis pas stupide. J'ai conscience que ma situation pourrait être bien pire. J'ai retenu la leçon. Je sais que j'ai la réputation d'agir avant de réfléchir, mais tout ça, c'est du passé.
- Vous m'excuserez, mais j'ai un peu de mal à y croire.
- Pas besoin de vous excuser. Vous vous trouvez au milieu d'un groupe de vautours qui observent mes moindres faits et gestes. Jusqu'à maintenant, la comtesse Anise m'a traité avec respect. Je n'ai aucune raison de trahir sa confiance. De plus, elle m'amuse énormément.
- Je m'assurerai d’être le premier à vous traquer si vous faites quoi que ce soit de stupide.
- Je m'en doute bien, mais je pense que vous aurez du mal à m'attraper, cette fois. Sans vouloir vous offenser, bien sûr.
- Faites juste attention à vous.
En s'approchant d'une première noble[modifier]
- Noble
- (rire)
Mais que font ces gens ici ? Je parie qu'ils n'étaient même pas invités ! Il nous faut absolument quelqu'un pour surveiller les entrées et mettre dehors les indésirables. Par exemple...
- Cela ne m'intéresse pas vraiment.
- L'autre jour, dame Hanna portait un vêtement tellement peu tendance que j'ai dû mettre un terme à notre amitié. Si quelqu'un avait pu la renvoyer chez elle dès son arrivée, nous aurions pu éviter cette tragédie et...
- Je vous en prie.
- Elle n'a même pas eu la décence de changer de vêtements ! A mon avis, l'élite du Promontoire divin devrait se doter d'un groupe entièrement consacré à la prévention des faux pas vestimentaires.
- Vous êtes quelqu'un d'horrible. Au revoir.
- Non.
En s'approchant d'un deuxième noble[modifier]
- Noble
- Mais j'étais certain que le ministre Wi était présent à la cour de justice le jour où Scarlet s'y trouvait. C'est étrange.
Je me souviens vaguement de l'entrée de cette Sylvari folle. C'était bien avant l'attaque contre la ville. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai tant remarqué sa présence.
- Je m'attendais à voir la femme du ministre Wi aujourd'hui.
- Dame Wi ? Elle est indisposée. Elle est de constitution fragile... La pauvre, elle ne sait jamais où est son mari. Et moi non plus, on dirait... Je croyais qu'il était à la cour le jour où Scarlet a eu une audience avec la reine.
- Étiez-vous à la cour, ce jour-là ?
- Non, j'étais dans l'entrée, mais je les ai vus arriver. Ils n'étaient guère nombreux ce jour-là. Je me souviens d'un fermier qui se plaignait de son voisin. Il avait même emmené sa chèvre.
- Intéressant. Qu'en est-il de...
- Bonne fin de journée.
- (rires) Une fois qu'on a vu un ministre, on les a tous vus.
- (rire) C'est à cause de cet air sinistre qu'ils prennent tout le temps. Mais soyons sérieux. On ne peut pas vraiment confondre le ministre Wi avec la ministre Estelle, ni même avec le ministre Arton. Ma mémoire commence à me jouer des tours.
- Quel ministre avez-vous pris pour le ministre Wi ? (rire)
- J'ai vu Estelle entrer dans la salle du trône en compagnie du chevrier, du ministre Arton et d'une Sylvari. Cette dernière s'est avérée être Scarlet.
- Ce fut un plaisir de vous parler.
- S'il y était, il est sûrement impliqué dans tous ces mensonges honteux qui ternissent la réputation de la reine.
- Il se trouve que j'apprécie le ministre Wi. Il n'est pas très avisé de ternir ainsi sa réputation.
- Intéressant. Qu'en est-il de...
- Je ne voulais offenser personne.
- Oui... Alors, vous aimez bien jardiner ?
- Ah, le jardinage, quel agréable passe-temps ! Ma femme et moi aimons jardiner de temps en temps, surtout dans notre beau jardin de roses...
- Si vous aimez les jardins, vous devriez voir ceux de Beetlestone.
- Oh, mais c'est déjà fait ! Ma femme, qui est ministre, et moi nous y trouvions la semaine dernière pour une petite fête champêtre en comité restreint : il n'y avait que nous, Estelle, Arton et le seigneur Caudecus. C'était une très belle soirée.
- De quoi avez-vous parlé ?
- Oh, des potins du monde politique, comme d'habitude. Estelle s'est entretenue avec le seigneur Caudecus, enfin... Il est plus exact de dire qu'il parlait, et qu'elle hochait la tête.
- C'est bien.
- Bonjour.
- Kasmeer Meade
- Je me souviens avoir entendu, après coup, que Scarlet avait approché la reine. Personne n'y avait prêté attention, alors. Avant le jubilé de la reine, Scarlet n'était personne.
En s'approchant d'une troisième noble[modifier]
- Noble
- Et c'est là qu'il m'a demandé quelle paire je voulais acheter ! Il a eu l'audace de sous-entendre que je ne pouvais pas m'offrir les deux... Oh, ça m'a donné envie de le gifler !
Je n'arriverai jamais à comprendre comment dame Anise a réussi à faire venir Chauncey ! Elle est plus ingénieuse qu'il n'y paraît. Voilà la fête la plus classe à laquelle il m'ait été donné d'assister depuis le pique-nique de la mer de dame Wi.
- Le pique-nique de la mer ?
- Oh, grand dieu. Cela doit vous sembler si bizarre. Vous ne saviez pas que dame Wi était un peu rebelle ? Elle a insisté pour appeler son festin aux fruits de mer un "pique-nique de la mer". (glousse) Quelle preuve d'avant-gardisme !
- Bizarre.
- Oui, très classe.
En s'approchant du ministre Wi[modifier]
Quel dommage que ma femme n'ait pas pu se joindre à nous. Elle adore ces mondanités. Mais le travail n'attend pas.
- Je comprends. Vous faites bonne figure pendant que votre femme colporte des ragots sur la reine !
- Pfff, vous êtes ridicule. Avez-vous goûté le ponch ? Prenez quelques minutes pour vous calmer. Vous pourriez finir par offenser quelqu'un de moins bien disposé que moi.
- Je le reconnais. C'était une supposition peu probable. Mais j'essayais simplement d'aider la reine.
- (soupir) C'est ça. Aider la reine, sauver le monde, faire le bien. C'est ce que vous faites, non ? Mais apprenez à tenir votre langue. Certaines personnes pourraient être tentées de vous l'ôter.
- Je vois.
- Vous changez de sujet !
- Sachez que ma femme est alitée à cause d'une violente crise de skritticelle. Si cela doit mettre un terme à ces accusations calomnieuses, je consens à vous emmener auprès d'elle. Cependant, je préfère vous avertir, elle est très contagieuse.
- Je m'en tiendrai au ponch.
- Il y a du ponch ? Excusez-moi.
- Savez-vous que la reine a prévu d'augmenter les taxes des propriétaires terriens ?
- Quoi ? Je pensais que seuls les travailleurs payaient des taxes. Pourquoi voudrait-on faire payer les propriétaires terriens ? C'est tout bonnement ridicule !
- Ce ne sont que des rumeurs. Et elles sont sans doute infondées.
- Prenez un canapé. Elle vous pardonnera sans doute.
En s'approchant d'une quatrième noble[modifier]
- Noble
- Pourquoi a-t-il fallu qu'Anise invite ces ministres ? Ils me mettent tellement mal à l'aise ! Surtout le ministre... excusez-moi ! Vous écoutez aux portes ?
Vous réalisez, je l'espère, qu'il est très impoli d'écouter les conversations des autres. C'est bien ce que vous faisiez, n'est-ce pas ?
- Non, madame. Je voulais simplement me présenter. Je suis <Nom de votre personnage>
- Oh, je vous demande pardon. C'est un plaisir de faire votre connaissance. Je suis dame Allisin et voici ma compagne, dame Brinda.
- Vous appréciez la fête ?
- Certains invités ont l'air plutôt tendus.
- L'un des ministres vous met particulièrement mal à l'aise ?
- Le ministre Caudecus, bien entendu. Il aime les intrigues, le mystère et tout ce qui se trame dans l'ombre. Ne vous faites pas repérer, mon cher. Une fois que vous êtes dans sa ligne de mire, vous êtes perdu.
- Comme vous l'avez dit, même les ministres peuvent s'avérer dangereux.
- Merci, je n'y manquerai pas.
- Je pense que peu de gens pourraient se montrer indifférents devant une aussi belle nuit.
- Oh, je suis sûre que certains ministres préfèrent les nuits noires comme celle-ci à la lumière du jour. (rires)
- J'ai entendu dire qu'une personne du ministère répandait des rumeurs sur la reine.
- Oui, le ministre Caudecus est derrière tout ça, mais il ne s'implique jamais directement. Il a des sbires sous ses ordres pour s'occuper de la basse besogne. Comme Estelle et Arton. Ils se sont montrés particulièrement loquaces en sa compagnie au cours de la dernière fête.
- Je comprends.
- (rires) Cela s'applique aussi à ma propre culture.
- Je ne sors pas souvent, mais j'aimerais beaucoup visiter l'endroit d'où vous venez. Mais dites-moi, que pensez-vous de notre belle ville ?
- C'est fantastique. Une vraie réussite !
- Des ministres, encore et encore.
- Tout le plaisir est pour moi. De plus, quelle belle soirée nous avons là !
- Nous disions simplement que nous ne laisserions personne nous gâcher cette journée. La comtesse organise de somptueuses fêtes, mais ces jours-ci, elles se font de plus en plus rares. Ne voulez-vous pas nous distraire avec les récits de vos aventures ?
- Une autre fois, mesdames.
- C'est un plaisir de vous rencontrer toutes deux. Amusez-vous bien.
- Kasmeer Meade
- Bien sûr, Caudecus ferait tout son possible pour nuire à la reine. Mais il ne l'accuse pas directement. Nous devons trouver cette personne.
En retournant près de l'endroit où se trouvent Canach et la Comtesse Anise[modifier]
- Canach
- Dois-je intimider ces ministres et autres aristocrates, histoire de les déstabiliser ?
- Vous pensez certainement qu'aucun de ces poseurs ne peut représenter une menace pour vous.
- Comtesse Anise
- Hmm ?
- Canach
- Avez-vous écouté ne serait-ce qu'une seule de mes paroles ? Décidément, vous allez me rendre dingue.
En s'approchant du ministre Arton[modifier]
J'en parlais justement avec mon vieil ami Caudecus l'autre jour. Nous devons faire quelque chose à propos de ces bandits. Ils sont dangereux, et je pense même qu'ils sont liés au Blanc-Manteau.
- Je vois clair dans votre jeu. Je sais que c'est vous qui colportez ces mensonges au sujet de la reine.
- (rire) Vous êtes aussi franc(he) qu'on le dit. Je vous paierai une bouteille un de ces jours. Cependant, vous faites fausse route. Mes serviteurs pourront vous confirmer que j'étais chez moi toute la soirée lors de la fameuse rencontre sous le pont.
- J'irai parler à votre serviteur afin de vérifier vos dires.
- Faites donc. Mais puisque vous semblez donner plus de crédit aux paroles de mes serviteurs qu'aux miennes, je n'ai plus rien à vous dire.
- Très bien. Je m'en vais.
- Je dois continuer à mener mon enquête.
- Mais le Blanc-Manteau n'existe plus depuis longtemps.
- Il n'est plus aussi puissant qu'auparavant, mais j'ai vu son symbole dans des endroits tout à fait inattendus. Je pense même que c'est le Blanc-Manteau qui gère le marché noir des environs.
- C'est une théorie intéressante.
- Excusez-moi, je dois me rendre auprès des invités.
En s'approchant du seigneur Faren[modifier]
- Noble
- Oh, non. Évitez tout ce qui peut avoir trait aux chevaux. Vous ne voudriez quand même pas que vos invités prennent vos balustres pour des centaures, quand ils vous rendent visite !
Eh bien, vous avez fière allure quand vous décrottez un peu vos bottes ! Même si la dégaine de baroudeur vous va à ravir. Méfiez-vous des ministres. Ils sont à l'affût.
- Pourquoi les ministres et les nobles ne s'entendent-ils pas ?
- C'est ça, les humains, que voulez-vous. Nous sommes une race insondable. Même lorsque la moitié du monde est contre nous, nous trouvons matière à nous chamailler. A mon avis, c'est l'ennui qui nous pousse à agir de la sorte.
- Que faites-vous ici ?
- Moi ? Oh, je ne suis là que pour les desserts et les jolies filles. Les deux me font envie, et je ne sais pas à quelle tentation céder.
- Choisissez sagement. Et gardez à l'esprit que les deux peuvent vous rendre malade.
- Voilà qui est bien dit. Amusez-vous bien à la fête.
- Entendu... merci.
En s'approchant d'un cinquième noble[modifier]
- Noble
- Arrêtez les frais. je n'ai que faire de la nouvelle coupe de votre chien.
Par les Six ! Quel style, quelle allure ! Dites-moi qui s'occupe de vos cheveux, je dois absolument le savoir.
- Je m'en occupe moi-même.
- Vraiment ? Je dois absolument en savoir plus. D'ici peu, tous les habitants du Promontoire divin auront adopté votre style, c'est certain !
- Ce serait... intéressant.
- Moi-même.
- Vraiment ? Je dois absolument en savoir plus. D'ici peu, tous les habitants du Promontoire divin auront adopté votre style, c'est certain !
- Ce serait... intéressant.
- Je suis né ainsi.
En s'approchant de la ministre Merula[modifier]
Pensez-vous que Faren fréquenterait une ministre ? L'idée même semble scandaleuse, mais j'adore les scandales. Ce serait si romantique !
- Ah ah ! C'est vous qui répandez toutes ces calomnies sur la reine Jennah !
- Comment osez-vous m'accuser d'un crime aussi scandaleux ! Pouvez-vous seulement étayer vos accusations ou est-ce seulement du vent ?
- Pardon, je dois me méprendre. J'essayais seulement d'aider la reine vous savez.
- Et bien, je suppose que vous faisiez seulement votre travail. Mais réfléchissez un peu avant de proférer de telles insanités la prochaine fois !
- C'est noté.
- Mais vous aimez les scandales !
- Si vous continuez, je ferai en sorte que vous vous retrouviez au centre d'un énorme scandale !
- Très bien, je m'en vais.
- Hmm... au revoir.
- Vous admirez vraiment Faren, non ?
- Oui ! Je connais tous ses restaurants favoris. Ses boutiques préférées pour faire des emplettes, et j'ai même le calendrier Faren exclusif de l'année 1324 ap. E chez moi.
- Je n'aurais pas dû demander.
- Je n'arriverai jamais à comprendre les gens comme vous.
En s'approchant de la ministre Nitalie[modifier]
Je déteste les mondanités. Hélas, les apparitions publiques font partie des devoirs d'un ministre.
- Vous préféreriez sans doute être chez vous pour comploter contre la reine !
- (tousse) Qu'est-ce que vous racontez ? A cause de vous, je viens de renverser du vin sur mon chemisier. C'est une pièce unique de Zommoros ! Je vous ferai arrêter pour ça.
- Qu'importe. Vous m'avez l'air plus préoccupée par vos vêtements que par votre réputation.
- Gardes ! Gar... (sanglots) Laissez-moi !
- Je vois. Au revoir.
- Quoi ? Mais non enfin ! Elle a l'air bien mieux comme ça.
- Non, pas du tout ! Cela ressemble à une énorme tache de vin ! (sanglots) Oh non, voilà que mon mascara coule maintenant. Gardes !
- Oh-oh.
- Je ferais mieux de partir.
- Il y a des bons côtés, la nourriture par exemple.
- Vous avez goûté le ponch ? Vous êtes la première personne fréquentable que je rencontre. Si vous n’êtes pas trop occupé(e)...
- Non ! Je dois m'entretenir avec de nombreuses personnes. Je suis très occupé(e). Toute la soirée. Au revoir.
- Contentez-vous de sourire et d'acquiescer. Vous verrez, cela marche à merveille.
En s'approchant d'un sixième noble[modifier]
- Noble
- Comment ? Notre ministre Merula fait pression sur la ministre Estelle pour qu'elle démissionne ? Elle n'acceptera jamais ! Estelle est bien trop ambitieuse.
Je vais reprendre un verre de ponch. Il est délicieux !
- Une minute, je voulais vous poser une question.
- Seulement si vous faites vite ! Ah, que de choses à voir et à goûter !
- J'aurais pourtant cru que répandre des rumeurs au sujet de la reine serait une activité des plus intéressantes.
- Si je peux me permettre, je vous suggère de ne pas vous exprimer ainsi à une fête.
- Vous avez peut-être raison.
- Quel menteur invétéré... Je ne pense pas que vous soyez ici pour apprécier les cocktails.
- Bonté gracieuse ! Quelle impolitesse. Cela m'a coupé l'appétit.
- Il est grand temps que je vous laisse pour me mêler aux autres convives. Amusez-vous bien.
- La ministre Estelle veut-elle se retirer de la vie publique pour cette raison, le manque de nouveauté ?
- Sans aucun doute. Elle aime être au centre de l'action, mais Caudecus lui a récemment assigné des tâches cléricales. Ils se voient régulièrement, d'après ce que j'ai compris. Il va sûrement la persuader de ne pas partir en retraite.
- Sans aucun doute. Profitez de la fête.
- La reine a le don d'organiser des fêtes splendides.
- Oh, ce n'est pas l’œuvre de la reine, mais celle de la comtesse Anise. Elle est tout simplement fantastique. Son charme incroyable pourrait séduire le plus renfrogné des trolls. C'est une envoûteuse, après tout.
- En effet.
- Je ne faisais que passer. Je vous conseille d'essayer les crevettes, un vrai délice !
- Kasmeer Meade
- Je n'ai jamais rencontré la ministre Estelle. Si elle s'est entretenue avec Caudecus, elle sait peut-être quelque chose.
En s'approchant de la ministre Estelle[modifier]
Vous êtes petite abeille butineuse. Cela fait-il partie de votre charme, ou êtes-vous trop curieux ?
- Trop curieux, sans aucun doute. On m'a dit que vous étiez auprès de la reine le jour où Scarlet est venue.
- Les comptes-rendus des audiences de la reine sont visibles par tous. Plusieurs autres personnes étaient présentes ce jour-là.
- Que voulait Scarlet ?
- Elle parlait à voix basse. Je doute que quiconque ait pu l'entendre, hormis la reine et la comtesse Anise. On aurait dit qu'elles conspiraient.
- Avez-vous vu le ministre Arton ce jour-là ?
- Je suppose, mais je suis restée retranchée derrière mon mouchoir. Une forte odeur me donnait les larmes aux yeux, et je ne cherchais pas à savoir si elle venait de la chèvre ou du fermier.
- Je vois.
- Cela appelle sans doute des remerciements. Saviez-vous que j'ai porté le coup fatal à Scarlet ?
- Non ! C'était vous ? Je l'ai vue une fois dans la salle du trône. Elle parlait tranquillement avec la reine.
- Vous avez de la chance.
- Comment quelqu'un comme vous peut-il se compromettre avec Kasmeer Meade ? Sa famille n'est composée que de criminels et de joueurs !
- Vous devriez certainement garder vos réflexions pour vous.
- Vous devriez vous mêler à la foule. On pourrait ainsi se repaître de votre gloire.
- Excellente suggestion.
- C'est mon amie. Témoignez-lui un peu plus de respect si vous ne voulez pas que je vous l'impose.
- Vous devriez vous mêler à la foule. On pourrait ainsi se repaître de votre gloire.
- Excellente suggestion.
- Vous n'êtes qu'une imbécile.
- Vous devriez vous mêler à la foule. On pourrait ainsi se repaître de votre gloire.
- Excellente suggestion.
- C'est à moi d'en décider.
En faisant le point avec Kasmeer Meade[modifier]
J'ai la tête qui tourne. C'est beaucoup d'informations d'un coup. Vous arrivez à y trouver un sens ?
- Nous avons appris certaines choses. Par exemple, nous savons qui était présent ce jour-là.
- Oui. Un fermier avec une chèvre, deux ministres, Estelle et Arton, et Scarlet.
- Nous savons que Caudecus laisse les autres faire le sale boulot.
- Nous savons aussi qu'Estelle et Arton se sont tous les deux rendus auprès de Caudecus récemment.
- C'est forcément l'un des deux. Commençons par interroger le ministre Arton.
En retournant près de l'endroit où se trouvent Canach et la comtesse Anise[modifier]
- Canach
- Vous semblez absente, Comtesse. Qui cherchez-vous dans cette foule ?
Je pourrais toujours essayer de vous prêter main forte.
S'il n'y a rien que je puisse faire pour vous, vous ne verrez pas d'objection à ce que j'aille gentiment me servir un verre ?
- Comtesse Anise
- Hmpff.
- Canach
- Je suis ennuyeux à ce point-là ? Tiens, voilà un truc intéressant. Vous voulez savoir combien de temps une tête coupée survit ?
Je suppose que non. Faites-moi signe si vous voulez que je fasse autre chose à part mettre les invités mal à l'aise.
En s'approchant une nouvelle fois du ministre Arton en compagnie de Kasmeer Meade[modifier]
J'en parlais justement avec mon vieil ami Caudecus l'autre jour. Nous devons faire quelque chose à propos de ces bandits. Ils sont dangereux, et je pense même qu'ils sont liés au Blanc-Manteau.
- Avez-vous vu Scarlet le jour où elle s'est rendue auprès de la reine ?
- Oui. Nous étions quatre dans la salle du trône avec la reine et la comtesse Anise : Scarlet, la ministre Estelle, un vil fermier avec une chèvre et moi. Sans compter les gardes bien sûr.
- Et la reine s'est entretenue avec Scarlet ?
- Oui. Elle était polie comme à son habitude, mais nous étions tous nerveux car la comtesse murmurait sans arrêt à la reine. Scarlet demandait l'utilisation d'étudier auprès de l'ingénieur qui avait conçu les factionnaires mécaniques.
- Et quelle fut la réponse de la reine ?
- Elle a poliment refusé. Scarlet était la dernière personne à être reçue en audience, alors la reine a mis un terme à la discussion et s'est retirée. Scarlet a tenté de lui parler, mais la reine s'est excusée et s'est empressée de partir.
- Avez-vous autre chose à me confier ?
- La Sylvari était furieuse. Elle a bousculé tous les gardes qui se trouvaient sur son passage en sortant. Je dois bien avouer que Scarlet était quelque peu effrayante. Je suppose que la comtesse Anise a décelé quelque chose et a demandé à la reine de s'en aller rapidement.
- Kasmeer, est-ce que son témoignage tient la route ?
- Sa description des événements correspond à celle faite par Anise. Le ministre Arton nous dit la vérité, ce n'est pas lui que nous cherchons.
- Intéressant. Merci.
- Kasmeer Meade
- Vous avez su me convaincre. On dirait que c'est la ministre Estelle qui a propagé cette affreuse rumeur.
Persévérons. Si nous devons lui faire face, nous aurons besoin de preuves plus que solides.
En s'approchant de Dame Claire[modifier]
- Dame Claire
- La reine s'est entretenue en secret avec Scarlet. Comment je le sais ? Eh bien, c'est ce que tout le monde raconte... c'est donc forcément vrai !
Bonjour. Nous discutions de l'incroyable trahison de la reine Jennah.
- Ce n'est qu'un mensonge, une vilaine rumeur.
- Non, pas du tout. Je l'ai vue dans le quartier de Salma peu de temps après la nuit tombée. Elle portait une cape en laine noire avec une capuche. J'ai su que c'était elle, car je l'ai heurtée et j'ai vu son visage.
- Hmm. Si vous le dites.
- (Kasmeer Meade) Attendez, <Nom de votre personnage>. Avez-vous vu comment son regard flanche ? Je ne crois pas que vous devriez lui faire confiance.
- Kasmeer a raison. Je pense que vous mentez.
- Ça n'a aucun sens.
- Que ça reste entre nous, hein, mais disons que je ne dis pas exactement toute la vérité, rien que la vérité. On m'a offert un paquet d'or pour dire que j'étais là. Je vous en prie, ne le répétez à personne.
- Vous allez devoir le déclarer.
- Bon d'accord. Je déclarerai que j'ai menti, mais je ne dirai jamais qui m'a payée pour le faire. Je ne trahis pas les vieux amis. Du reste, ça ne me plaisait pas de mentir, mais mon fils est malade et... J'espère que la reine me pardonnera.
- Vous agissez comme il se doit.
- C'est une imposture.
- On ne sait jamais à qui faire confiance, au final. Je me sens mal pour la reine, vraiment. On dirait qu'elle s'est fait duper, comme nous tous. Cette Scarlet n'annonçait rien de bon.
- Scarlet était maléfique.
- Je vous laisse à vos occupations.
- Kasmeer Meade
- Bien vu. Je savais qu'elle mentait. La reine ne participerait pas à une rencontre secrète avec n'importe qui, et encore moins avec des Sylvaris sans relation avec le milieu politique. Cette femme témoignera !
En s'approchant d'une septième noble[modifier]
- Noble
- Vous devez faire erreur. Ma nièce connaît un garde qui a entendu un portier dire que la reine... oh ! J'en ai trop dit.
Oh, c'est vous, <Nom de votre personnage> ! Votre réputation vous précède, par ici. La reine a récemment mentionné que vous organisiez un sommet. Elle aimerait vraiment y assister.
- Cela pourrait s'avérer difficile.
- Oh, je suis au courant des mensonges qu'Estelle répand à son sujet. Arrivez-vous à imaginer notre reine, pieds nus et déguisée, se faufiler dans les rues de la ville à la nuit tombée ? C'est ridicule.
- Vous ne croyez pas qu'elle se soit entretenue avec Scarlet ?
- Dans la salle du trône, oui. Mais pas en dehors. Un émissaire charr lui a rendu visite cette nuit-là. Depuis, l'émissaire est parti, mais le garde qui était présent confirmera.
- C'est bon à savoir. Merci.
- Je peux très bien le concevoir, au contraire. C'est une envoûteuse, après tout.
- Vous avez aussi peu de discernement que votre témoin. Cette nuit-là, Sa Majesté s'est retirée très tard dans ses appartements. Elle a bien reçu une visite, mais ce n'était pas Scarlet. C'était un émissaire charr avec lequel elle s'est entretenue des termes du traité.
- Cela m'aide beaucoup, merci.
- Kasmeer, qu'en dites-vous ?
- J'espère qu'elle pourra venir.
- Il s'agit des dragons ancestraux, n'est-ce pas ? Nous avons tous entendu le rugissement et vivons depuis dans la crainte d'une attaque.
- Je ferai de mon mieux pour que cela n'arrive pas.
- Ravi(e) de vous rencontrer.
- Kasmeer Meade
- La comtesse Anise ne lâche pour ainsi dire pas la reine d'une semelle. Le garde et elle pourront corroborer l'alibi de la reine.
En s'approchant du serviteur[modifier]
- Serviteur
- Il faut donc un diplôme de l'académie du mensonge pour être ministre ?
Cela m'attriste de penser que les dirigeants de notre ville, de notre royaume, ne s'entendent pas entre eux. Et maintenant, l'un des ministres répand des rumeurs au sujet de la reine.
- Je suis prêt(e) à payer pour toute information sur le ministre véreux.
- C'est généreux de votre part, mais je n'ai rien d'intéressant à vous dire. Je travaille pour le ministre Arton, et je ne me tirerais pas dans le pied pour quelques piécettes.
- Compris.
- J'ai déjà eu affaire à des ministres. Ils ne sont pas tous mauvais.
- Ma femme et moi travaillons tous deux pour des ministres. Ils peuvent être le jour et la nuit. Mon épouse travaille pour la ministre Estelle et moi, pour le ministre Arton.
- Aimez-vous votre travail ?
- La plupart du temps, mais pour ma femme, c'est plus dur. Sa ministre a un problème d'addiction aux jeux d'argent. Si elle gagne, tout va bien. Sinon, elle peut se montrer dangereuse.
- Saurait-elle où se trouvait Estelle pendant la nuit supposée de la rencontre ?
- Peut-être. Estelle rend souvent visite le soir à sa vieille amie, dame Claire. Demandez donc à mon épouse si elle sait ce qui s'est passé. Vous pouvez compter sur elle, ce n'est pas le genre à mentir pour protéger une ministre.
- Merci pour ces renseignements. Vous faites honneur à la Kryte.
- Pour qui travaillez-vous ?
- Je vous demande pardon, mais en quoi cela vous regarde-t-il ?
- Je vous demande ça car je vous vois là, prêt à vous rendre utile.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je vous suggère de vous entretenir avec les serviteurs. J'ai d'autres choses à faire.
- Très bien, c'est ce que je vais faire.
- Vous avez raison, excusez-moi.
- C'est un jour noir pour la Kryte.
- Kasmeer Meade
- Voilà un autre témoin qui pourra nous aider à prouver l'innocence de la reine. Bien joué.
En faisant le point sur la situation avec Kasmeer Meade[modifier]
- Kasmeer Meade
- On dirait qu'on a tout ce qu'il nous faut. Il est temps de montrer à tous que la ministre Estelle n'est qu'une menteuse.
Qu'en pensez-vous ? Avons-nous suffisamment de preuves pour rejeter ses accusations ?
- Oh oui. La femme du serviteur peut confirmer qu'Estelle s'est entretenue avec dame Claire.
- La menace de son témoignage suffira peut-être pour mettre fin à tout ça. Autre chose ?
- Nous avons de nombreux témoins pour confirmer que la reine a rejeté la demande de Scarlet.
- Je n'arrive toujours pas à croire que Scarlet voulait étudier sous la coupe de l'ingénieur ayant conçu les factionnaires mécaniques. Dieux merci, la reine ne l'y a pas autorisée... Mais cela explique peut-être la rage avec laquelle Scarlet a attaqué notre ville. Autre chose, sinon ?
- Nous savons que l'amie d'Estelle mentait pour la couvrir.
- Pour une bourse d'or sonnant et trébuchant, vous voulez dire. Estelle a dû convaincre dame Claire, mais j'imagine qu'il ne sera pas si difficile de la faire avouer son parjure. On dirait qu'elles n'étaient pas aussi proches que cela.
- Grâce à ces preuves, nous pouvons enfin confronter Estelle.
En se confrontant à la ministre Estelle[modifier]
- Ministre Estelle
- Messieurs, veuillez me laisser.
Je vois que vous avez pris le temps de discuter avec les invités.
Bonjour, petite abeille butineuse. Je dois avouer que j'apprécie tout particulièrement votre façon de voleter de fleur en fleur.
- Je sais tout sur vous.
- (Kasmeer Meade) Écoutez bien ce qu'Estelle vous dit. Une fois qu'elle aura terminé, n'hésitez pas à lui demander de répéter. N'hésitez que lorsque vous sentez qu'elle vous ment.
- J'ai une question à vous poser. Est-ce vrai que vous travaillez en étroite collaboration avec le seigneur Caudecus ?
- Je travaillais avec le seigneur Caudecus, mais maintenant que je pense partir en retraite, je passe beaucoup de temps dans la bibliothèque du Ministère. Je ne le vois quasiment jamais.
- Ce n'est pas ce que j'ai entendu.
- Pourquoi mentirais-je à un tel sujet ? Il est le chef du chef de mon chef. Je ne travaille pas directement avec lui.
- On m'a dit que vous voyiez souvent Caudecus.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Continuez.
- C'est vrai, je m'occupe parfois de certaines tâches mineures pour lui, mais il se remet lentement de cet affreux scandale et se montre très réservé la plupart du temps.
- Vous avez assisté à sa fête il y a peu de temps.
- Oh oui. J'avais presque oublié. Il y avait beaucoup de monde, et j'ai seulement aperçu le ministre légat à travers un buisson de roses.
- Il paraît qu'il n'y avait pas beaucoup de monde.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard
- Continuez.
- Même pendant les fêtes, le seigneur Caudecus vaque à ses propres affaires et je m'occupe des miennes. Je fais tapisserie, en somme.
- Timide, hein ?
- Oh oui. Je n'ai pas parlé à grand-monde lors de cette soirée. Mais quel beau jardin !
- D'après un témoin, vous vous êtes isolée avec Caudecus. Il était très bavard, et vous ne faisiez qu'opiner du chef.
- Bon. C'est vrai, nous nous sommes parlé, mais le sujet de notre discussion ne vous sera jamais révélé, et vous ne pouvez pas prouver que cela avait un quelconque lien avec la reine.
- Je n'ai pas à prouver quoi que ce soit. Je dois simplement vous discréditer.
- Kasmeer, qu'en dites-vous ?
- (Kasmeer Meade) Hum. Elle ne cesse de revenir sur ce qu'elle dit. Insistez quand elle semble mentir, puis présentez-lui vos preuves pour contrer ses arguments.
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Au revoir.
- Ministre Estelle
- Hmm... Je me suis peut-être mal exprimée. Toutes mes excuses, je vais éclaircir les choses.
Si je travaillais effectivement avec le seigneur Caudecus, est-ce que cela changerait quelque chose ? Non. Cela ne change pas le fait que j'étais là quand Scarlet a été reçue par la reine.
- Avez-vous entendu de quoi s'est entretenue la reine avec Scarlet ?
- Non, elles parlaient à voix très basse, comme des écolières qui ne souhaitent pas être entendues.
- C'est un mensonge. Vous avez tout entendu.
- J'ai entendu des chuchotements hâtifs, mais rien de distinct. La reine avait cependant l'air satisfaite.
- Le ministre Arton a tout entendu. Son ouïe doit surpasser la vôtre.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Continuez.
- Je devais avoir l'esprit ailleurs quand la reine et Scarlet conspiraient sournoisement.
- On m'a dit que la reine avait été escortée en lieu sûr.
- Vous n'étiez pas là. Il vous est impossible de savoir comment elles se sont comportées. A moins que vous n'ayez interrogé la chèvre, bien sûr.
- J'ai parlé au ministre Arton. Sa version correspond à celle de la comtesse... et à celle de la chèvre.
- Eh bien, elle était polie au point de sembler amicale.
- Cela ne veut rien dire.
- Continuez.
- J'ai entendu les mots "factionnaires mécaniques".
- Continuez.
- Et vous allez me dire que cela ne suffit pas ? Savez-vous combien de gens ont péri parce que la reine a donné à Scarlet accès aux factionnaires mécaniques ? Pourquoi est-ce moi que vous interrogez ainsi ? C'est elle, la criminelle !
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Kasmeer, qu'en dites-vous ?
- (Kasmeer Meade) Elle est intelligente et sournoise, mais vous pouvez la prendre à son propre jeu. Quand elle vous ment, désarçonnez-la en lui rappelant ce qu'elle vous a dit en premier lieu.
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Nous nous en occuperons plus tard.
- Ministre Estelle
- Quelle fouine vous faites. Si vous voulez tout savoir, je vais vous dire ce qui s'est réellement passé.
Ce qui s'est passé ou non dans la salle du trône n'a aucun intérêt. La reine a accepté de revoir Scarlet plus tard ce jour-là. Elle ne voulait pas qu'on les entende, et elle s'est faufilée en toute discrétion.
- Vous maintenez qu'elles ont décidé de tout cela dans la salle du trône ?
- Tout à fait. Leurs fronts se touchaient presque... Elles étaient clairement intimes. Elles se sont mises d'accord sur quelque chose, et que cela pourrait-il être d'autre ?
- Vous dites n'importe quoi. Anise ne laisserait jamais Scarlet s'approcher si près de la reine.
- Oh oui. Elle aussi était de mèche. Elle était tout sourire et y allait de ses petits surnoms affectueux.
- Le ministre Arton m'a décrit une atmosphère bien différente.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Continuez.
- Tout s'est passé très vite. Un regard, un sourire. Elles avaient peut-être déjà convenu d'un rendez-vous plus tard, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je les ai vues sous le pont, la reine et Scarlet.
- Impossible ! A quelle heure les avez-vous vues ?
- Un peu plus tard, environ une heure après la tombée de la nuit. Elles se trouvaient dans le quartier de Salma. J'ai aperçu le profil de la reine et ai cru défaillir. Pourquoi se mettre ainsi en danger ?
- La reine recevait un émissaire charr dans son bureau, à ce moment-là.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Continuez.
- Je ne suis pas la seule à l'avoir vue. Un autre témoin s'est depuis manifesté, une femme de la noblesse.
- Combien de témoins avez-vous encore achetés ?
- Tout le monde sait que nous étions à l'école ensemble. Cela n'est pas un secret, mais nous ne nous sommes pas parlé depuis des années.
- Quelqu'un l'a payée pour qu'elle mente, et je pense que cette personne, c'est vous.
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Continuez.
- Pourquoi vous acharnez-vous à protéger la reine Jennah ? Elle nous a tous trahis et maintenant, elle essaie de se couvrir. C'était bien la reine Jennah, sous une cape rouge.
- Vous avez demandé à votre complice de dire qu'il s'agissait d'une cape noire.
- Non, c'était une cape rouge. Enfin, je crois.
- Avez-vous déjà oublié ?
- Vous essayez de m'embrouiller. C'était une cape rouge, j'en suis certaine. Rouge foncé.
- Si vous et votre petite camarade ne pouvez même pas vous accorder sur la couleur de la cape que portait la reine...
- Une minute, cela me revient. La reine portait une cape noire, oui. La comtesse Anise en avait une rouge. Aurais-je oublier de mentionner qu'elle était là, elle aussi ? Vous savez bien qu'elle ne laisserait pas la reine aller et venir sans protection.
- Vous dites que la comtesse Anise y était également, c'est ça ?
- (Kasmeer Meade) Il est clair que nous devons nous entretenir à ce sujet, <Nom de votre personnage>.
- Bonne idée.
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Kasmeer, qu'en dites-vous ?
- Vous n'avez fait que chuchoter jusqu'à maintenant. C'est extrêmement malpoli.
- Sérieusement ? Bon, très bien. Pourriez-vous répéter ce que vous avez dit, je vous prie ?
- Laissez-moi y réfléchir un moment. Je reviendrai plus tard.
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Ministre Estelle, pouvez-vous répéter ?
- Au revoir.
En faisant le point avec Kasmeer Meade[modifier]
- Kasmeer Meade
- Par ici.
- Ministre Estelle
- Eh bien, je crois que c'est une affaire réglée.
Nous devons enquêter sur chaque rumeur. S'il y a ne serait-ce qu'une possibilité infime qu'Estelle dise la vérité...
- Ce n'est pas le cas. Mais Anise doit nous confirmer que la reine n'était pas sous ce pont.
- Je pense que je l'aurais senti s'il s'était agi d'un tour de passe-passe d'envoûteur, non ? Cela n'a aucune importance. Je saurai si la comtesse ment quand nous lui poserons la question.
- En avant.
En s'approchant de l'endroit où se trouvent Canach et la comtesse Anise[modifier]
- Canach
- En l'absence d'ordres, je me suis occupé de planifier l'extermination théorique de cette bande de jacasseurs pédants.
Je pensais qu'avec une ou deux bombes bien placées ici et au milieu des massifs, hmm ?
A moins que je ne les élimine un par un à l'arme blanche avant de cacher les corps dans le cellier.
Je me disais, vous pensez que ça vous ferait du tort ? Moi, je deviendrais plutôt un héros du peuple, non ?
Toujours aucune réaction. Franchement, Comtesse, je me demande si vous êtes vraiment là ?
- Comtesse Anise
- Hmm ?
- Comtesse Anise
- Arrêtez... N'approchez pas d'elle. Ce n'est qu'une illusion. Je me trouve ailleurs. Retrouvez-moi, et nous discuterons.
En rejoignant la comtesse Anise loin de la fête en compagnie de Kasmeer Meade[modifier]
- Comtesse Anise
- Désolée de vous décevoir, mais je dois parfois aller très loin pour protéger la Kryte.
- Kasmeer Meade
- Comtesse, la ministre Estelle a déclaré que vous étiez présente au fameux rendez-vous secret. Elle vous met en cause.
- Comtesse Anise
- C'est absurde. Je n'ai rien fait de tel. Mais en revanche, j'ai reçu un courrier mystérieux signé de la seule lettre "E".
Ça disait qu'Estelle se trouvait dans un cercle de jeu clandestin au moment où elle prétend avoir surpris la reine.
Si nous décidons d'évoquer ce point, elle avouera tout sans tarder.
En discutant de tous les indices trouvés avec Kasmeer[modifier]
La dernière pièce du puzzle est en place. Nous avons tout ce qu'il nous faut : les témoignages du ministre Arton, de la femme du serviteur, de la noble menteuse, des gardes, et de la comtesse elle-même.
- Mais nous n'avons toujours pas la preuve qu'Estelle jouait cette nuit là.
- Certes, mais ça, elle n'en sait rien. Si nous lui présentons toutes nos autres preuves, lui laissant entendre que nous connaissons son petit secret, il se peut qu'elle finisse par l'avouer d'elle-même.
- Bonne idée. Allons lui arracher cette confession.
En retournant près de l'endroit où se trouvent Canach et l'illusion de la comtesse Anise[modifier]
- Canach
- On peut dire que ça m'a pris du temps, Comtesse, mais je viens enfin de comprendre ma méprise.
Si l'illusion vous permet de m'entendre, pas d'inquiétude. Je vais continuer de monopoliser l'attention de vos invités.
- Comtesse Anise
- Hmm ?
En se confrontant une nouvelle fois à la ministre Estelle[modifier]
- Ministre Estelle
- Encore vous ? J'espère que vous n'allez pas vous livrer à un nouvel interrogatoire. Ceci est une fête, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué.
J'imagine que la comtesse Anise a menti pour cacher sa présence sous le pont. C'est sa parole contre la mienne.
- Je regrette de vous le dire, Madame la Ministre, mais plusieurs personnes vous contredisent.
- De quoi parlez-vous ? Quelqu'un serait prêt à témoigner contre moi ?
- Des témoins attestent de la véracité des déclarations de la comtesse Anise.
- Ce sont des traitres ! Trahir une ministre ! Je les jetterai moi-même à la rue.
- J'en doute. La reine récompense les personnes honnêtes et respectables.
- (Kasmeer Meade) Ceux qui sont capables de percer les mensonges des ministres. Et leur nombre ne cesse de croître.
- Marjory aurait approuvé, n'est-ce pas Kasmeer ? Au revoir Madame la Ministre.
- Ministre Estelle
- Vous allez découvrir que j'ai des relations, et que...
- Kasmeer Meade
- Vos relations ne peuvent rien pour vous. Nous savons ce que vous mijotiez.
- Ministre Estelle
- Comment ? De quoi parlez-vous ?
- Kasmeer Meade
- Nous savons que vous n'avez pas pu être témoin du rendez-vous avec Scarlet. On dit que vous étiez en compagnie de gens du "milieu", ce jour-là.
- Ministre Estelle
- Le "milieu" ? Qu'entendez-vous par-là ?
- Kasmeer Meade
- C'était un euphémisme. Vous étiez en train de jouer avec des malfrats.
- Ministre Estelle
- Veuillez baisser le ton ! C'est une accusation infondée !
- Comtesse Anise
- Vraiment, Madame la Ministre ? Je crois bien que nous allons devoir nous entretenir en privé pour régler ce petit problème. Veuillez suivre mes gardes. Je vous rejoindrai sous peu.
- Kasmeer Meade
- Comtesse Anise, merci de nous avoir invités à la fête. Ce fut une soirée aussi divertissante que productive.
- Comtesse Anise
- Personne n'est plus enchanté de votre présence que moi. Après toutes ces embrouilles et ces mondanités, vous devez avoir besoin de sommeil.
Maintenant que cette sale affaire est réglée, je suis certaine que la reine Jennah sera à la rencontre.
Je crois que la ministre Estelle préférera coopérer avec moi plutôt que croupir en prison pour trahison. Elle pourrait m’être utile. Et à côté de ça, j'espère que vous allez rester et vous faire une place dans l'entourage de la reine, Kasmeer.
- Kasmeer Meade
- Accompagner la reine jusqu'à la rencontre ? Ce serait un immense honneur !
- Comtesse Anise
- Oui, ça me semble une bonne idée. Bien sûr, ce sera pour vous l'occasion de lui parler plus en détail de l'histoire de votre père.
- Kasmeer Meade
- Oh, je ne pense pas que la reine s'intéresserait à...
- Comtesse Anise
- Balivernes... filez. Allez donc faire la conversation aux invités et profitez au mieux du reste de la soirée.
En conversant avec Kasmeer Meade[modifier]
J'ai hâte de raconter à Jory comment vous avez résolu cette affaire. Elle va être fière de vous.
- Et de vous. Vous avez un vrai don pour déceler les mensonges.
- C'est plutôt pratique, même si ce n'est pas toujours très fiable. Ça fonctionne mieux sur de parfaits inconnus. Il faut que je continue à m'entraîner.
- Irez-vous au sommet avec Marjory ?
- La comtesse m'a proposé d'escorter la reine jusqu'au sommet. C'est un honneur que je ne peux refuser. Je vous retrouverai là-bas. Qui sait, ce sera peut-être l'occasion de récupérer mon titre ?
- Ce serait merveilleux. Soyez prudente, et rendez-vous au Bosquet.
- Attendez ! Avant que vous ne partiez, j'ai quelque chose à vous remettre.
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est un orbe d'énergie d'envoûteur du chaos. Je ne sais pas pourquoi, mais on m'a dit que ça pourrait vous intéresser.
- Non, merci. Je n'en ai pas besoin.
En conversant avec la Comtesse Anise[modifier]
Vous devriez venir nous voir plus souvent. La fête n'aurait pas eu autant d'attrait sans vous. La reine vous assure de sa gratitude et confirme sa présence à votre sommet. J'y serai également, mais... incognito.
- Voilà une excellente nouvelle. Merci pour votre aide, Comtesse.
- Si vous n'avez aucune objection, je pense que je vais garder Kasmeer près de moi quelque temps. Nous avons tant de choses à nous dire, n'est-ce pas, ma chère ?
- Une dernière question. Si vous saviez qu'Estelle était coupable, pourquoi ne pas l'avoir dénoncée ?
- Je suis bien trop proche de la reine pour pouvoir faire des allégations sans avoir des preuves pour les étayer. J'aurai fort à perdre si notre chère Jennah était incarcérée, et les ministres le savent. C'est pour ça que vous êtes intervenu(e).
- Je comprends. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Au revoir.
Conversation finale entre Canach et la comtesse Anise[modifier]
- Canach
- Ah, vous voilà, Comtesse. J'espère que mes services au cours de la soirée vous ont été utiles ?
- Comtesse Anise
- (rire) Oh que oui, jeune pousse. Vous étiez absolument parfait dans le rôle du cactus mal luné.
Vous avez dû faire si peur à tout le monde que du coup, personne n'a remarqué que c'était une illusion qui se tenait à vos côtés.
- Canach
- Oui. Je me disais bien que vous aviez l'air absente.
Fichier:Histoire de politique.jpg
|
“
Kasmeer m'a invité à la fête de la comtesse Anise au Promontoire divin. Tout le gratin de la ville sera présent. J'ai reçu un courrier de la part de Kasmeer, m'informant de la menace qui pèse sur la présence de la reine Jennah au sommet. La ministre Estelle affirmait que la reine avait rencontré Scarlet dans le plus grand secret et lui avait donné accès aux factionnaires mécaniques. Si je n'avais pas trouvé de nombreux témoins pour étayer les faits rapportés par la comtesse Anise sur les activités de la reine ce jour-là (et la tentative de fabulation de la ministre Estelle), la reine Jennah n'aurait pas pu participer au sommet. Les mensonges d'Estelle ayant été révélés, celle-ci va se rétracter et peut-être même coopérer avec la comtesse Anise. Elle n'a pas vraiment le choix. Une fois la fête terminée, Kasmeer a eu l'immense honneur d'escorter la reine au Bosquet. La reine se montrera peut-être compréhensive envers les anciens problèmes de famille de Kasmeer. Canach était également présent en tant que garde du corps d'Anise, celle-ci ayant payé son titre. Condamné à la prison pour ses crimes à Sud-Soleil, il n'est pas encore totalement libre, et finira de purger sa peine en travaillant pour la comtesse. Anise n'a pas été très claire à ce sujet, mais je les ai entendus dire que Canach serait "ses yeux et ses oreilles" sur le terrain. Je ne sais pas si on peut lui faire confiance. Il a un penchant pour la violence et un côté imprévisible, bien qu'il affirme s’être racheté une conduite.
— Onglet "Chroniques"
|