Ruines de la Cité d'Ascalon

Cet article est à propos de l'ancienne cité humaine. Pour le royaume et la région tirée du même nom, voir « Ascalon ».

Intérieur de la cité dévastée.

La Cité d'Ascalon n'est désormais qu'un champ de ruines, mais c'est là que s'élevait autrefois l'une des plus belles cités humaines. Située au centre d'Ascalon, le long du Grand Rempart Nord, c'est là que la majorité des combats pour tenir le rempart ont eu lieu. Après la Fournaise, la cité fut laissée en ruines mais demeura un bastion de résistance contre les incursions incessantes des Charrs. Les défenses de la ville s'affaiblirent néanmoins peu à peu, entre les morts, les désertions et l'exode vers la Kryte mené par le Prince Rurik.

Trente ans après la Fournaise, le Roi Adelbern et ses troupes restantes, incapables de tenir Rin plus longtemps, battirent en retraite vers la cité d'Ascalon, dans l'espoir d'y rassembler leurs forces. Coupé de l'Avant-garde d'Ebon, et avec la plupart de ses soldats morts ou mourants, Adelbern commit un dernier acte de défiance et invoqua la puissance de son épée, Magdaer, afin d'abattre le Fléau de feu sur les charrs. Savait-il que non seulement la malédiction anéantiraient les légions mais tuerait également sur le coup l'ensemble des survivants humains, avant de les changer en fantômes? Nul ne le sait.

La Cité d'Ascalon est désormais une ville fantôme, emplie de spectres meurtriers. Les fantômes continuent de veiller sur les ruines sans même tenter de communiquer avec les vivants qui s'aventurent parmi eux. Ils ne sont plus que les échos des ascaloniens morts depuis des siècles. La légende veut néanmoins que si l'une des deux épées de la famille royale est rapportée dans la cité par l'héritier légitime du trône, les esprits retrouveront la paix.