Un fardeau
“Double-cliquez pour lire.
— Description en jeu
Un fardeau est une note écrite par le héros norn Asgeir Apaizdragon que l'on peut lire à la Frontière de Bjora.
Acquisition[modifier]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? Succès liés[modifier]
Lecture[modifier]
  Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour mon peuple. Les Esprits de la nature l'ont vu. Voilà pourquoi ils m'ont envoyé leur aide. Et aidé à tuer Givrecroc. Ce n'est pas ma main qui a porté le coup fatal. Ce sont celles d'un millier de Norns morts qui m'ont motivé et guidé. Je l'ai fait pour eux et pour ceux qui restent. J'ai affronté Jormag pour mon peuple. J'ai combattu pendant des jours et arraché un croc à la gueule du dragon. Et alors que j'étais presque à bout de forces, au lieu de me porter le coup de grâce, Jormag a reculé pour me parler. Et pour mon peuple, j'ai écouté. Je ne m'attendais pas à ce que la voix d'un dragon ancestral soit aussi chaleureuse. Aussi attentionnée. Comme la voix de l'Ourse ou de la Panthère des neiges. La voix m'a expliqué que parmi toutes les créatures de ce monde, c'était moi qui méritais sa bonté. Qu'elle voyait à quel point je tenais aux Norns, et qu'elle allait me laisser la vie sauve. Elle disait que je portais un lourd fardeau et que je devais faire un choix. Je pouvais revenir avec davantage de guerriers, poursuivre le combat et les regarder tous mourir. La voix m'a dit que Jormag ne voulait pas éliminer mon peuple, mais qu'un dragon tuerait toujours pour survivre. Autrement, je pouvais rapporter le croc au village, le présenter pour prouver qu'un dragon peut être blessé. Puis conduire les gens vers le sud, les mettre en lieu sûr. Jormag ne nous suivrait pas, m'a dit la voix. À présent, Jormag voit que les Norns sont spéciaux. Qu'il faut nous préserver. Ce dont Jormag ignore, c'est que les Norns se battront toujours. Si mon peuple savait ce qu'a dit Jormag, ils y retourneraient avec des épées, des flèches et du feu. Nous sommes trop fiers pour conclure des pactes avec les dragons. Je dois donc cacher la vérité. Ne jamais leur parler de la voix bienveillante. De ce qu'elle m'a dit. Jormag a raison : si nous continuons de nous battre, nous serons exterminés. Je dois mentir. Pour mon peuple. Je fais ce qui est bien. J'offre un avenir aux Norns. Pourquoi ai-je l'impression d'avoir renoncé ? Le sentiment que j'aurais pu gagner, si j'avais dépassé la douleur et l'épuisement ? La voix disait vrai. Je porterai ce fardeau aussi longtemps que je vivrai. J'espère simplement que celui qui devra le reprendre après ma mort saura en supporter le poids. |