Journal terminé
Journal de terrain de Goro Serrerusée.
Jour 1 : La nuit dernière, on a signalé des Norns qui profitaient de l'obscurité pour se déplacer. Ils fuient quelque chose. Ce matin, il y avait de la fumée à l'horizon. Des éclaireurs ont été envoyés.
Jour 3 : Les éclaireurs ont repéré des envahisseurs charrs à l'est. Personne n'avait imaginé qu'ils seraient si rapides et si bien équipés. Ils ont tout rasé sur leur passage. Les Norns et les Humains prennent la fuite. Je leur souhaite bonne chance.
Jour 6 : Les éclaireurs ont observé des affrontements entre les envahisseurs et les Norns de la région. Sur le plan de l'armement, les Charrs ont un avantage incontestable, et ils n'ont aucun remords à en profiter. Il n'y a pas eu de prisonniers, et rares sont ceux qui ont réussi à s'enfuir.
Jour 9 : Les envahisseurs ne nous ont même pas demandé de capituler. Ils ont répondu à notre tir de semonce par une pluie de flammes. Nos portes n'y ont pas résisté. Le dernier ordre a été : "Volez aussi vite et aussi loin que vous le pouvez."
Jour 12 : Trente-huit blessés graves, douze blessés dans un état stable et, fort heureusement, aucune victime. Nous avons eu de la chance. Je ne peux qu'espérer que nous continuerons d'en avoir. Les pièges terrestres se sont déclenchés après l'évacuation. Si seulement ils pouvaient les ralentir, ça ferait un deuxième miracle à notre actif.
Jour 14 : Un mort. Notre quartier-maître, Nar, nous a quittés cette nuit. Une infection. Les provisions du refuge ne vont pas tarder à être épuisées. Nous avons découvert l'existence de survivants humains et norns. Nous allons tenter de les contacter.
Jour 15 : Ça a fonctionné. Nous sommes en train d'adapter des bateaux de pêche au transport de masse. Les survivants du village font équipe avec les Humains et les Norns pour organiser la fuite avant l'arrivée des envahisseurs charrs. En travaillant suffisamment vite, nous pourrons peut-être nous en tirer.
Jour 16 : Hier soir, aucun éclaireur n'est revenu. Ça ne peut vouloir dire qu'une chose. Les envahisseurs seront ici d'une minute à l'autre. Nous partons à l'aube. J'espère qu'il ne sera pas trop tard.
Jour 17 : Ils ont attaqué à minuit. Ils avaient avec eux des machines étranges, et une magie encore plus mystérieuse. Certains d'entre nous ont pu s'échapper, mais pas assez. Je n'arrive pas à oublier l'odeur du sang.
|