Skaald Stjarna
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Skaald Stjarna
- Type
- Allié
- Race
- Norn
- Niveau
- 12
- Emplacement
- Col du dolyak
(Contreforts du voyageur)
Localisation
Stjarna se trouve dans la maison de Kevach le gardien.
Conversation[modifier]
Approchez donc et écoutez bien, mon ami(e). Je connais moult histoires d'aventure, d’héroïsme et de prodigieux hauts faits. Êtes-vous prêt(e) à entendre mes récits ?
- J'aimerais entendre une histoire de sacrifice face à une mort certaine.
- Quand Jormag émergea de la glace, nos ancêtres s'en allèrent le combattre. Parmi eux figurait la Chouette, esprit de la Nature.
- Continuez.
- Quand la bataille éclata, Jormag s'en prit à la Chouette. Il l'éreinta jusqu'à tant qu'elle fût affaiblie par la force de son adversaire.
- Pourquoi Chouette n'a-t-elle pas battu en retraite ? C'était la défaite assurée.
- Si la Chouette avait fui, Jormag aurait réduit en cendres tous les Norns en contrebas. Rassemblant ses dernières forces, elle se jeta dans la gueule de Jormag et le lacéra de son bec et de ses serres, pour qu'il ne se préoccupe que d'elle.
- Et elle est morte ?
- Jormag anéantit totalement l'esprit de la Chouette. Elle avait livré un combat impossible à gagner dans le seul but de sauver nos ancêtres. Chaque jour, je songe au sacrifice de Chouette et je la remercie du plus profond de mon cœur.
- Racontez-m'en une autre.
- Intéressante, votre histoire. Merci.
- Jormag anéantit totalement l'esprit de la Chouette. Elle avait livré un combat impossible à gagner dans le seul but de sauver nos ancêtres. Chaque jour, je songe au sacrifice de Chouette et je la remercie du plus profond de mon cœur.
- Et elle est morte ?
- Si la Chouette avait fui, Jormag aurait réduit en cendres tous les Norns en contrebas. Rassemblant ses dernières forces, elle se jeta dans la gueule de Jormag et le lacéra de son bec et de ses serres, pour qu'il ne se préoccupe que d'elle.
- Pourquoi Chouette n'a-t-elle pas battu en retraite ? C'était la défaite assurée.
- Quand la bataille éclata, Jormag s'en prit à la Chouette. Il l'éreinta jusqu'à tant qu'elle fût affaiblie par la force de son adversaire.
- Je préfèrerais un récit sur l'histoire des Norns.
- J'aimerais entendre une histoire d'espoir au milieu du désespoir.
- J'aimerais entendre d'autres histoires.
- Restons-en là.
- Continuez.
- Quand Jormag émergea de la glace, nos ancêtres s'en allèrent le combattre. Parmi eux figurait la Chouette, esprit de la Nature.
- Narrez-moi l'histoire des Norns.
- Nous aimons tous le festibière : la boisson, les concours, les os cassés de temps à autre. Mais rares sont ceux qui en connaissent l'origine.
- Continuez.
- On dit qu'il y a bien longtemps, deux voyageurs norns se rencontrèrent à un carrefour loin d'ici. Ils firent halte pour partager leurs récits du monde et se vanter de leurs exploits.
- Normal. Et ensuite ?
- Mais ces exploits, ils n'avaient rien pour les justifier. Au lieu de se faire traiter de menteurs, ils inventèrent donc de nouveaux jeux pour se mettre mutuellement à l'épreuve.
- Et la bière, où intervient-elle ?
- La bière était la monnaie des paris. Au fil du temps, chaque Norn en apportait avec lui, sachant qu'il pouvait s'en servir pour miser s'il croisait l'une de ces festives assemblées.
- Et ensuite ?
- Les rencontres, baptisées entre-temps "festibières", prirent de plus en plus d'ampleur. Il y était certes questions de paris et de fanfaronnades, mais au fond c'était surtout l'occasion de rencontrer des étrangers avec une chope de bière et un coin près du feu.
- Racontez-m'en une autre.
- Merci pour cette histoire. Voilà qui me donne soif.
- Les rencontres, baptisées entre-temps "festibières", prirent de plus en plus d'ampleur. Il y était certes questions de paris et de fanfaronnades, mais au fond c'était surtout l'occasion de rencontrer des étrangers avec une chope de bière et un coin près du feu.
- Et ensuite ?
- La bière était la monnaie des paris. Au fil du temps, chaque Norn en apportait avec lui, sachant qu'il pouvait s'en servir pour miser s'il croisait l'une de ces festives assemblées.
- Et la bière, où intervient-elle ?
- Mais ces exploits, ils n'avaient rien pour les justifier. Au lieu de se faire traiter de menteurs, ils inventèrent donc de nouveaux jeux pour se mettre mutuellement à l'épreuve.
- Normal. Et ensuite ?
- On dit qu'il y a bien longtemps, deux voyageurs norns se rencontrèrent à un carrefour loin d'ici. Ils firent halte pour partager leurs récits du monde et se vanter de leurs exploits.
- J'aimerais entendre une histoire de sacrifice face à une mort certaine.
- J'aimerais entendre une histoire d'espoir au milieu du désespoir.
- J'aimerais entendre d'autres histoires.
- Ça ne m'intéresse pas.
- Continuez.
- Nous aimons tous le festibière : la boisson, les concours, les os cassés de temps à autre. Mais rares sont ceux qui en connaissent l'origine.
- J'aimerais entendre une histoire d'espoir au milieu du désespoir.
- C'était une heure bien funeste pour tous les Norns : Jormag s'était éveillé, avait tué des milliers de Norns et même dévoré l'Esprit de la Chouette. L'espoir n'était plus qu'une braise sur le point de s'éteindre.
- Continuez.
- Asgeir, bon et honnête Norn, voyait ses amis et ses frères tomber. Alors que sa bravoure commençait à vaciller, une vision lui vint.
- De quoi s'agissait-il ?
- Les quatre Esprits de la nature se manifestèrent sur le champ de bataille et lui parlèrent d'un sanctuaire au sud des Cimefroides.
- Qu'a-t-il fait ?
- Asgeir rallia tous les Norns encore en vie pour leur faire part de sa vision. Les Esprits, expliqua-t-il, offraient refuge à tous les Norns : quant à Jormag, l'heure n'était pas à l'affronter.
- Et après ?
- Asgeir conduisit les Norns vers le sud, à travers la neige, par-delà d'immenses crevasses, pour enfin atteindre un plateau affaissé, niché au creux des montagnes. C'est là qu'il bâtit Hoelbrak, un nom qui évoque les Basses terres locales.
- J'aimerais en entendre une autre.
- Merci pour cette histoire.
- Asgeir conduisit les Norns vers le sud, à travers la neige, par-delà d'immenses crevasses, pour enfin atteindre un plateau affaissé, niché au creux des montagnes. C'est là qu'il bâtit Hoelbrak, un nom qui évoque les Basses terres locales.
- Et après ?
- Asgeir rallia tous les Norns encore en vie pour leur faire part de sa vision. Les Esprits, expliqua-t-il, offraient refuge à tous les Norns : quant à Jormag, l'heure n'était pas à l'affronter.
- Qu'a-t-il fait ?
- Les quatre Esprits de la nature se manifestèrent sur le champ de bataille et lui parlèrent d'un sanctuaire au sud des Cimefroides.
- De quoi s'agissait-il ?
- Asgeir, bon et honnête Norn, voyait ses amis et ses frères tomber. Alors que sa bravoure commençait à vaciller, une vision lui vint.
- J'aimerais entendre une histoire de sacrifice face à une mort certaine.
- Narrez-moi l'histoire des Norns.
- J'aimerais entendre d'autres histoires.
- J'ai changé d'avis. Au revoir.
- Continuez.
- C'était une heure bien funeste pour tous les Norns : Jormag s'était éveillé, avait tué des milliers de Norns et même dévoré l'Esprit de la Chouette. L'espoir n'était plus qu'une braise sur le point de s'éteindre.
- J'aimerais entendre d'autres histoires.
- Très bien. Trois histoires me viennent à l'esprit : l'une parle de sagesse au plus fort du combat ; l'autre, de ma personne ; la troisième est une histoire drôle. Dites-moi ce que vous voulez entendre.
- La sagesse au plus fort du combat me tente bien.
- Knut Ours Blanc surveille assidûment Hoelbrak en veillant au maintien de la paix. Il y a quelques années, il dut choisir entre la violence ou la sagesse pour y parvenir.
- Que voulez-vous dire ?
- Knut avait interrompu une bagarre de taverne entre deux frères, qui se querellaient pour une femme. Il savait que c'étaient deux honnêtes garçons, dont le seul tort était de vouloir impressionner à tout prix leur belle.
- Et qu'a-t-il fait ?
- Knut demanda aux deux garçons de le rejoindre et leur déclara que le premier à le mettre à terre serait digne de la femme. Nos deux frères hésitaient, mais ils cessèrent de se battre ensemble pour encercler Knut.
- J'imagine que Knut les a étendus d'un coup d'un seul.
- Knut ne leva même pas la main sur eux : il esquiva leurs coups tout en les félicitant de l'attaquer de concert. Il laissa les deux garçons s'éreinter jusqu'à tomber de fatigue.
- Quoi ? C'est tout ?
- Quand les frères eurent repris leurs forces, Knut les prit en aparté et leur dit que les liens du sang étaient plus fort qu'une toquade passagère. La leçon porta ses fruits puisque ce fut la dernière fois que les frères se querellèrent ainsi.
- J'aimerais entendre une autre histoire.
- Merci pour cette histoire.
- Quand les frères eurent repris leurs forces, Knut les prit en aparté et leur dit que les liens du sang étaient plus fort qu'une toquade passagère. La leçon porta ses fruits puisque ce fut la dernière fois que les frères se querellèrent ainsi.
- Quoi ? C'est tout ?
- Knut ne leva même pas la main sur eux : il esquiva leurs coups tout en les félicitant de l'attaquer de concert. Il laissa les deux garçons s'éreinter jusqu'à tomber de fatigue.
- J'imagine que Knut les a étendus d'un coup d'un seul.
- Knut demanda aux deux garçons de le rejoindre et leur déclara que le premier à le mettre à terre serait digne de la femme. Nos deux frères hésitaient, mais ils cessèrent de se battre ensemble pour encercler Knut.
- Et qu'a-t-il fait ?
- Knut avait interrompu une bagarre de taverne entre deux frères, qui se querellaient pour une femme. Il savait que c'étaient deux honnêtes garçons, dont le seul tort était de vouloir impressionner à tout prix leur belle.
- Attendez, parlez-moi de vous.
- Attendez. Racontez-moi plutôt l'histoire drôle.
- Revenons aux autres histoires.
- Restons-en là.
- Que voulez-vous dire ?
- Knut Ours Blanc surveille assidûment Hoelbrak en veillant au maintien de la paix. Il y a quelques années, il dut choisir entre la violence ou la sagesse pour y parvenir.
- D'accord, parlez-moi de vous.
- J'avais pour habitude, en allant chasser avec ma famille, de consigner leurs actes et de les retranscrire en chantant lorsque nous croisions un pavillon. Mes prouesses de conteur m'ayant valu plus de louanges que mes maigres trophées de chasse, j'ai choisi d'en faire mon métier.
- Et c'est tout ?
- Par l'Ourse, non, voyons ! Je me suis formé en me mesurant à d'autres skaalds dans des compétitions. Quelques années plus tard, personne ne m'arrivait à la cheville, pas même les maîtres comme Bren l'Avisé ni Kilnna Hurlechant.
- A quoi ressemble une compétition ?
- Deux skaalds s'affrontent dans un pavillon ou une taverne peuplée. Nous narrons chacun notre tour des histoires jusqu'à tant que l'un de nous soit à court d'histoires, en raconte une mauvaise ou s'évanouisse.
- S'évanouisse ?
- Parfois... ou plutôt en général... il y a de la bière. Certains n'arrivent pas à boire et conter. Moi ? Aucun problème. En fait, je peux boire comme l'Ourse tout en continuant à chanter comme le Corbeau.
- Racontez-m'en une autre.
- Merci.
- Parfois... ou plutôt en général... il y a de la bière. Certains n'arrivent pas à boire et conter. Moi ? Aucun problème. En fait, je peux boire comme l'Ourse tout en continuant à chanter comme le Corbeau.
- S'évanouisse ?
- Deux skaalds s'affrontent dans un pavillon ou une taverne peuplée. Nous narrons chacun notre tour des histoires jusqu'à tant que l'un de nous soit à court d'histoires, en raconte une mauvaise ou s'évanouisse.
- A quoi ressemble une compétition ?
- Par l'Ourse, non, voyons ! Je me suis formé en me mesurant à d'autres skaalds dans des compétitions. Quelques années plus tard, personne ne m'arrivait à la cheville, pas même les maîtres comme Bren l'Avisé ni Kilnna Hurlechant.
- Je voudrais entendre votre histoire de sagesse au plus fort du combat.
- Non, attendez. L'histoire drôle.
- Revenons aux histoires précédentes.
- Plus tard, peut-être.
- Et c'est tout ?
- J'avais pour habitude, en allant chasser avec ma famille, de consigner leurs actes et de les retranscrire en chantant lorsque nous croisions un pavillon. Mes prouesses de conteur m'ayant valu plus de louanges que mes maigres trophées de chasse, j'ai choisi d'en faire mon métier.
- L'histoire drôle. Ça me tente.
- C'est l'histoire d'un Norn qui épouse un baril de bière. Et pendant la nuit de noces... hmm, à vrai dire, ce n'est pas une histoire qui convient à de jeunes oreilles comme les vôtres.
- Oh, allons.
- Eh bien au final, il sort tout nu dans la rue, inondé de bière, et s'écrie : "Oh non, je l'ai tuée".
- Bon, encore une.
- On va s’arrêter là, merci.
- Eh bien au final, il sort tout nu dans la rue, inondé de bière, et s'écrie : "Oh non, je l'ai tuée".
- Oh, allons.
- C'est l'histoire d'un Norn qui épouse un baril de bière. Et pendant la nuit de noces... hmm, à vrai dire, ce n'est pas une histoire qui convient à de jeunes oreilles comme les vôtres.
- Un instant. Revenons aux autres histoires.
- Je vais devoir y aller.
- La sagesse au plus fort du combat me tente bien.
- Très bien. Trois histoires me viennent à l'esprit : l'une parle de sagesse au plus fort du combat ; l'autre, de ma personne ; la troisième est une histoire drôle. Dites-moi ce que vous voulez entendre.
- Ça ne m'intéresse pas.