Lamentation maternelle
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Lamentation maternelle
- Type
- Secteur
- Zone
- Trépas du dragon
- Contenu d'extension
- End of Dragons
Localisation
La Lamentation maternelle est un secteur du Trépas du dragon.
Sites remarquables
Objets interactifs
Dialogues ambiants[modifier]
(Le joueur ne peut entendre qu'un échange entre Aurene et Soo-Won à la fois, après la réussite du méta-événement, La Bataille de la Mer de Jade.)
Premier échange[modifier]
- Soo-Won
- Je... je suis épuisée. Les autres... est-ce qu'ils sont en sécurité ?
- Aurene
- Pour l'instant.
- Soo-Won
- Je ne voulais faire de mal à personne.
- Aurene
- Quel est cet endroit ?
- Soo-Won
- C'était le début...
- C'est là que j'ai donné vie à mes enfants quand tout était immobile, froid et vide...
- Quand ils sont arrivés, j'ai vu le monde grandir autour d'eux... Un monde plein d'espoir, réchauffé par un soleil encore jeune.
- Aurene
- Primordius, Kralkatorrik et les autres... Ils étaient tous là lors de la création du monde ?
- Soo-Won
- Pendant un temps, oui. Je les ai créés pour qu'ils soient des outils, aussi inconscients que la nature, qui m'aideraient à lutter contre le Vide et son désir constant d'entropie.
- Mais ici, il y a bien longtemps, ils ont commencé à m'appeler... "mère".
Deuxième échange[modifier]
- Aurene
- Soo-Won, je... Il m'arrive parfois de penser à tout ce qui est arrivé à tes enfants. S'il y avait un autre moyen...
- Soo-won
- Non, ils étaient esclaves de leur nature.
- Mais pendant le peu de temps que nous avons passé ensemble, avant que leur destin ne se réalise, nous étions... heureux.
- Mais en vérité, quand je les regardais dormir paisiblement, j'avais déjà commencé à faire mon deuil.
- Aurene
- Comment étaient-ils ?
- Soo-Won
- Mordremoth apprenait à cultiver la terre. Ses racines ont très vite commencé à se répandre.
- Quand à primordius, il ne sortait presque jamais. il préférait rester au chaud au creux de ma queue.
- Aurene
- Et... mon grand-père, Kralkatorrik ?
- Soo-Won
- Ah, Kralkatorrik... Nous parlerons de lui plus tard...
Troisième échange[modifier]
- Aurene
- Tu as dit que tu me parlerais de mon grand-père...
- Soo-Won
- Kralkatorrik était un chasseur avant même de savoir voler. À peine la vie avait-elle commencé à exister qu'il la traquait déjà.
- Dans son adolescence, il partait seul, et chaque nuit, je craignais qu'il ne revienne jamais. II était si jeune. Fragile. Obstiné.
- Mais chaque nuit, il me rapportait un cadeau. Une nouvelle victime ! Puis, il se retirait sans un mot.
- C'est là que j'ai commencé à remarquer que Zhaïtan avait changé.
Quatrième échange[modifier]
- Aurene
- Qu'est-ce qui avait changé chez Zhaïtan ?
- Soo-Won
- Il avait une certaine fascination pour tout ce qui était mort.
- C'est Jormag qui me l'a fait remarquer... Mais il avait déjà développé ses propres fascinations.
- Ils étaient tous en train de changer, comme si une partie d'eux s'éveillait après avoir sommeillé tout ce temps, et qu'ils devenaient enfin eux-mêmes...
- Finalement, ils sont tous devenus comme des étrangers. Ils se sautaient constamment à la gorge. Et à la mienne.
- Nous n'avons que très peu d'emprise sur nos propres enfants...
- Un matin... ils étaient partis.
Cinquième échange[modifier]
- Soo-Won
- En vérité, j'ai été naïve. Je me suis rendu compte que je voulais être mère, Aurene. Je voulais ressentir cette... connexion.
- Aurene
- Et tu l'as eue... au moins pendant un temps.
- Soo-Won
- Certes, mais les bons souvenirs deviennent douloureux quand ils sont éclipsés par ce qui aurait pu être.
- Je suis devenue la mère de la souffrance, de l'angoisse... La mère de cinq enfants morts.
- Aurene
- Ce n'était pas de ta faute. Nous ne sommes que des pions, chacun à notre manière. Tu as voulu la même chose que nous tous : aimer... et être aimée.
- Soo-Won
- J'imagine que c'est pour cela que je me suis tournée vers les mortels. Je me disais que je pourrais peut-être être une meilleure mère pour eux.
- Mais il semble indécent et insensé de parler d'amour après tout ce qui s'est passé...
- Maintenant, laisse-moi, s'il te plaît. Je trouverai peut-être le répit dans le sommeil...